Sorti tout droit d'un roman de Nicolas Vanier, vivant de sa trappe et passant la majeure partie de son temps dans la forêt, nous avons rencontré notre dernier des trappeurs en Mauricie, aprés St Rock de Mékinac.

Jacques-Marc ne vit plus uniquement de la fourure, les prix sont trop bas. Il s'est alors diversifié et offre des activités touristiques. Il est possible de visiter son musée de la trappe, qu'il nous fait visiter avec entrain et de nombreuses explications et démonstrations.

L'hiver venu, lorsque les fourures sont les plus belles, il part dans ses bois, installer son circuit de trappe. Souvent il ne rentre pas avant une ou deux semaines. Sa femme coût de magnifiques chapeaux avec les peaux qu'il tanne lui-même.

Ci-dessus à droite : un piège à ours : la seule entrée de la cabane oú se trouve l'appat est piégée par un collet monté sur un déclencheur.

Ci-dessous : un ancien piège à renard, plus utilisé car il piégeait l'animal par la patte, ce qui est maintenant interdit. Le piège est posé en haut de la souche. Le renard, après avoir vérifié en bas s'il n'y avait pas de pièges, monte sur la souche pour attraper un appat accroché en hauteur et se fait prendre.

Ci-dessous : pièges à martres, et la cabane sert à trapper les lynx.

Lors de la saison de trappe il est possible de se transformer le temps d'un week end en apprenti trappeur, et de vivre avec lui des expériences peu banales. Cet homme là est un vrai musée à lui tout seul, et est heureux de partager ses connaissances et son savoir-faire.

Il est possible aussi de l'accompagner à la chasse. C'est un adepte de la chasse à l'arbalète et à l'arc.

Plus de renseignements : www.sentierdutrappeur.com/

Notre dernier trappeur

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